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Paroles d'experts

L'apprentissage automatique et la puissance des processeurs : une connaissance assistée révolutionnaire.

Assistant digital
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Connaissance assistée par machine learning

Tout d’abord il faut comprendre que les processeurs d’aujourd’hui sont plus que jamais mûrs pour des prouesses de calcul. Ainsi le machine learning c’est cette puissance mathématique qui assimile et analyse des données, pour les classer par sujet. Avec plus de données, elle améliore sa connaissance de celui-ci, c’est un apprentissage. Cette base de connaissance est enregistrée dans un cloud. On appellera un assistant digital, un "terminal" qui accède à ces “grosses données”. Interroger votre assistant digital (Cortana, Siri, Google, etc...) et il plongera dans ce puits de connaissances pour vous délivrer la réponse.

La démultiplication des processeurs (smartphone, objet connecté, PC) démultiplie les assistants digitaux. Il y a suffisamment de cette population de nos jours pour travailler à une grosse quantité de sujets, toujours mutualisables grâce à l’hyperconnectivité (ADSL, Fibre, 4G, bas débit, bluetooth, wifi, lifi). On a au final une quantité “neurodigitale” proche d'un modèle de cerveau humain avec ses terminaisons, ses connexions, son ébullition... Lançons nous et parlons de modèle d’intelligence artificielle, c'est une naissance. Le bébé a faim et soif de connaissances...

Le contenu numérique, pierre angulaire pour l'apprentissage digital

Les agences de marketing digital travaillent, entre autres, à accompagner les entreprises à référencer leur contenu dans les moteurs de recherche tel que Google. L'agence d'innovation Jalis, propose par exemple un commercial digital ®, c’est la combinaison d’un CMS et d'un contenu intelligible, optimisée pour le référencement naturel (SEO). C’est à dire du texte, des photos, des media, des données organisées pour être facilement analysées. Selon la quantité de contenu ajouté au fil du temps, ce commerciale digital ® capitalise des positions dans les résultats de recherche naturelle et transforme ainsi le nom de domaine de votre site Internet en véritable patrimoine digital.

En effet, plus vous avez de pages positionnées pour vos produits et services, plus vous pourrez recevoir potentiellement de nombreux internautes. Il s’agit dans certains secteurs d’activités et géographiques, d’une véritable course au podium pour figurer en bonne place, notamment la première page des résultats de recherche. Cette fameuse vitrine ne comporte que dix positions, alors que selon les sujets, il y a des millions de pages qui en parlent... La concurrence pour être “bien visible” vous l’aurez compris, est acharnée. Retenons alors deux choses, la première c’est que cela fonctionne puisque que nous sommes au quotidien très nombreux à utiliser et profiter de ce mécanisme. La seconde est que, plus qu’une technique ou une technologie, c'est l'amalgame d'un contenu pertinent et de qualité qui fait valeur, une connaisance.

De la mise en page jusqu’à la qualité de la photo, en passant par les textes, il s’agit de fournir une quantité d’informations fiables, intéressantes, vérifiables, fréquemment mises à jour, afin de fournir des données quantitatives et qualitatives à analyser aux algorithmes et autres calculateurs survitaminés…

Les sites référencés sont pour ainsi dire de la matière intelligible qui alimente continuellement par exemple RankBrain de Google. Ce dernier est une composante récente qui succède aux différents algorithmes comme Pingouin, Colibri, Panda, Opossum, etc… Rankbrain procède comme une “intelligence artificielle”, c’est une base de machine learning qui apprend selon plusieurs dimensions mathématiques, plus complexe qu’un algorithme, plus évolué, avec une grosse marge de progression.

Chaque jour vient son lot de changements et d'adaptations, un apprentissage digital permanent.

Assistant digital personnel, un "grand frère" pour tous

Le commercial digital ® de notre exemple serait ainsi un interlocuteur écouté et privilégié pour l’assistant digital… Rien de telle qu'une machine pour "tenir tête" à une machine. Certes il n’est pas unique, il y a par ailleurs d’autres acteurs comme les registres de commerces, les sites communautaires, les réseaux sociaux, les encyclopédies participatifs, les bases de connaissances collaboratives, les réseaux sociaux et professionnels, les applications… Le maillage de cette toile aux innombrables dimensions et connexions tend à être plus réactif, interdépendant, omniprésent et omniscient; c’est pourquoi l’assistant digital sera de plus en plus fiable, de plus en plus sollicité par conséquent. Sa consultation tendra de plus en plus à être multi-supports, personnalisée et transverse, dans le temps et l'espace.

Le propre équipement et les interrogations de chacun détermineront le niveau et le profil de notre assistant digital…personnel.

Il sera à l'image des usages que chacun d'entre nous fera de ses applications, ses logiciels, ses objets connectés, ses traces numérique, sa vie digitale. Gageons que d’ici quelques années, les positions dans les moteurs de recherche ne seront plus les seules réponses satisfaisantes ou connaissances utiles. Il faudra alors se tourner vers d'autres niveaux de qualité, de vérité, d'information, avec une valorisation de l'universalité plutôt que la popularité, une sorte de connaissance absolue ou tout simplement de vérité digitale garantie... une intelligence artificielle fondamentale ?

Nous sommes bien en train de passer d'IBM à HAL et que les plus sceptiques l'anticipent pour présent : c'est une théorie en cours de réalisation !

 

Article rédigé par Paul NGUYEN

Editted by Paul NGUYEN

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