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Dropshipping et influenceurs : la fin d'une ère ?

Dropshipping et influenceurs : la fin d'une ère ?
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Mais contrairement à ce qu’ils laissent paraître, les dropshippers ont fait bien des victimes dont des acheteurs crédules et l’État.

 

Fonctionnement du modèle commercial tripartite

Le dropshipping a été pensé pour favoriser les échanges mondiaux principalement ceux avec la Chine. Il consiste pour un vendeur à vendre des produits dont il ne dispose pas en stock. Il se charge juste de la commercialisation à l’aide d’un site vitrine. Dès qu’il reçoit une commande, il la transmet à un fournisseur partenaire qui s’occupe de la livraison directe au client.

 

Il n’a donc pas à gérer l’aspect logistique de son activité contrairement aux modèles classiques. Il perçoit une marge sur chaque vente réalisée et gère son site e-commerce à sa guise. Il peut se servir des sites de la plateforme Shopify ou intégrer des Marketplaces telles que Amazon Cdiscount et bien d’autres. La visibilité des sites e-commerces nécessite des dépenses publicitaires considérables.

 

Les réalités du dropshipping qui fâchent

En tant qu’intermédiaire entre le fournisseur et les clients, les dropshippers se servent de stratégies web bien définies pour contenter les deux parties. Pour y arriver, ils misent sur la qualité de leur site et sur la publicité web. Montres, maquillages, vêtements, électroniques, les sites e-commerce promeuvent toutes sortes d’articles.

 

Mais grande est la déception des internautes qui après avoir passé commande ne sont pas satisfaits ou pire sont dégoûtés de l’expérience. Prix exorbitant, livraison non conforme à la commande, livraison non effectuée, service après-vente inexistant, réclamation de remboursement non prise en compte, pour ne citer que ceux-là, font partie des objets de plaintes des consommateurs.

 

Certains recourent à la popularité des influenceurs pour grossir le rang de leurs prospects. Ainsi il est récurrent de voir des influenceurs recommander des produits ou une marque à leurs communautés. Ces offres sont souvent accompagnées de codes promotionnels pour pousser les clients à passer à l’acte d’achat.

 

Mais d’après Romain Roussel Directeur de cabinet à la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) : « Vous pouvez trouver à 20 euros un produit qui en apparence fait l’objet d’une réduction de 50 à 70 % alors que vous trouvez sur d’autres sites le même produit à 5 ou 10 euros ». Sa direction a enregistré rien que pour le compte de l’année dernière plus de 1000 plaintes contre l’arnaque des sites de dropshipping.

 

Pour protéger les internautes contre ces fraudes éventuelles, le ministre de l’économie Bruno Le Maire a partagé sur son compte Twitter un message pour mettre en garde et attirer l’attention des uns et des autres sur l’arnaque dont usent certains dropshippers pour parvenir à leurs fins.

 

 

Le non-paiement des taxes par les vendeurs

Au nombre des victimes des magouilles d’e-commerçants figurent l’État. Un rapport d’inspection des finances a permis de constater l’année dernière que 98 % des vendeurs enregistrés sur les Marketplaces ne sont pas en règle avec l’administration fiscale. Sur 24 459 vendeurs contrôlés, seuls, 538 payent régulièrement la TVA en France. On estime à 7 milliards d’euros le montant que coûte cette fraude à toute l’UE.

 

Les résultats de ce rapport indiquent que la majorité des e-commerçants ont violé la loi qui exige qu’à partir de 3500 d’euros de chiffres d’affaires, ils doivent prendre un représentant fiscal en France qui se chargera de remplir leur obligation. Dès lors, des décisions sont prises par le gouvernement pour limiter la fraude.

 

 

Article rédigé par Caroline ROUSSEAU,

 référenceur SEO à l’Agence Web Jalis.

 

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