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Sortie de la Super NES Mini : les beaux jours du retrogaming

La précommande de la Super Nes Mini explose à Marseille
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Fort du succès de la NES Mini dont Nintendo a annoncé qu’il relançait la production pour 2018, le constructeur japonais a décliné le concept pour sa mythique console 16 bits.

 

Une Super NES dans la main

En effet, celle que l’on devrait appeler la Nintendo Classic Mini : Super Nintendo Entertainment System (nous nous contenterons de Super NES Mini ou Super Nintendo Mini) dispose à peu près de la même taille que sa consœur. Ce n’est d’ailleurs pas le seul point qu’elles ont en commun puisqu’elles partagent le même hardware. Un constat qui prête à sourire quand on sait le gouffre technologique qui séparait les deux consoles à l’époque.

Pour le reste, la Super NES Mini est similaire à son modèle d’époque en plus petite. Les manettes sont identiques même si le matériau semble un peu plus bas de gamme. Nintendo a prêté attention aux critiques formulées à l’encontre de la NES Mini sur ce point. D’une part, la machine est vendue avec deux manettes. D’autre part, elles disposent (enfin) de câbles d’une longueur décente qui n’obligent pas à jouer le nez collé à l’écran. Par contre, la firme de Kyoto refuse toujours de joindre un adapteur secteur dans l’emballage. Vous devez donc avoir un port USB prêt à l’emploi.

Une fois allumée, l’interface proposée est simple. Vous faîtes défiler les jeux de gauche à droite et inversement. En haut, vous avez quelques options comme la définition d’image, la possibilité de joindre un cadre autour de la fenêtre principale, les informations légales… 

La fine fleur vidéoludique

Qu’en est-il du plus important c’est-à-dire des jeux ? On peut affirmer sans trembler que Nintendo propose pas moins que l’élite du catalogue de la console à quelques exceptions près. Bien sûr, on pourra toujours ergoter sur l’absence de tel ou tel titre. Mais de Super Mario World à Donkey Kong Country en passant par Star Fox, Super Mario Kart ou encore Secret of Mana, il n’y a rien à jeter dans cette sélection. Encore heureux, serait-on tenté de dire. Car si la NES Mini avait 30 titres, sa cadette n’en comporte que 21. Un choix qui interroge alors qu’elle est vendue vingt euros plus cher selon le prix conseillé. Nul doute que les geeks de tous poils s’en donneront à cœur joie pour étoffer d’une manière ou d’une la ludothèque. On peut tout de même saluer l’initiative d’avoir introduit Star Fox 2 qui n’était jamais sorti jusqu’alors. 

Localisation mini

Autre point noir : tous les jeux sont en Anglais. En fait, il faut savoir que le fabricant nippon n’a pas fait l’effort de localiser sa production. Résultat : si la forme de la console diffère, les Européens ont le même contenu que celui des Américains. Que ce soit les roms, le visuel ou les titres, les premiers ont accès à la version US des jeux. Il est permis de voir le verre à moitié plein puisque cela leur donne accès à des titres inédits (et quels titres !) dans nos contrées à savoir Earthbound, Final Fantasy III et Super Mario RPG: Legend of the Seven Stars. Toutefois, il est assez logique de bouder son plaisir lorsqu’un Secret of Mana n’est disponible qu’en Anglais alors qu’il avait bénéficié d’une traduction française à l’origine. Seul le menu principale échappe à la langue de Shakespeare. Pas sûr que cela aide à faire découvrir ces classiques aux plus jeunes.

Au rayon des nouveautés, il faut signaler que le bouton reset situé sur la console permet aussi d’activer une fonction « replay ». Pendant une quarantaine de secondes, le joueur peut alors remonter le temps et reprendre la partie avant l’instant fatidique qui a entraîné le « game over ». Cette option n’est pas du luxe quand on voit les sommets de difficultés atteints par certains jeux, Super Ghouls'n Ghosts pour ne pas le citer.

Au final, Nintendo propose une expérience sous forme de madeleine de Proust à toutes celles et tous ceux qui ont grandi avec une manette Super NES entre les mains. On sourit devant certains effets spéciaux (le fameux mode 7) qui constituaient le nec plus ultra de la technologie à l’époque. On est pris aux tripes à l’écoute de certaines musiques qui ont bercé notre enfance. On reste ébahi devant la qualité, y compris visuelle, de certains titres considérés aujourd’hui comme des classiques sans pour autant être ringards.

Enfin… Ça c’est pour ceux qui ont pris la peine de précommander leur machine ou qui ont eu la chance d’en trouver une dans les étals des magasins. Pour les autres, il ne reste plus que leurs yeux pour pleurer en regardant les prix démesurés des annonces de certains sites de vente entre particuliers.

Quand on aime...

 Article rédigé par Thierry Randretsa

 

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