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Tendances

De la hype à l’oubli : que sont devenus les sites ex-stars du web ?

Caramail chat, Lycos moteur de recherche et Myspace musique
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20 ans après, il ne reste que des traces du passage de ces sites "stars" sur nos connexions bas-débit. Comment ces géants ont-ils disparu de nos historiques internet ? Ont-ils réellement disparu ?

Caramail


Apparu en 1997 et proposant initialement une messagerie web, Caramail va très vite s’enrichir de services comme un magazine, des forums, puis le légendaire chat. Introduisant de véritables lieux de rencontres virtuelles, cette plateforme a réellement démocratisé la messagerie instantanée et groupée en France, là où IRC était resté confidentiel et AOL trop exclusif.

Les ados et jeunes adultes s’y échangeaient leur ASV (Age, Sex et Ville), y ont tapé leurs premiers “lol” et y ont imaginé leurs plus beaux smileys à base de texte, bien avant les emojis.

Racheté successivement par Spray Network puis Lycos Europe, Caramail ne parviendra jamais à se réinventer, et finira acquis par United Internet qui l’intégrera à sa marque GMX en 2009. La firme allemande recentre alors les activités du site sur ses premiers amours, à savoir la messagerie web.
Aujourd’hui encore, il est possible de créer une adresse mail @caramail.fr, un bel hommage à ce symbole, celui de l’avènement de la première génération digitale française.

Lycos


Si l’on vous demande à quel animal vous associez Lycos, il y a de forte chance pour que le chien soit votre première réponse. C’est pourtant d’une araignée, la lycosidae, que vient le nom du moteur de recherche et portail internet.

A l’origine, Lycos est un projet universitaire. Ce projet se transforme à partir de 1994 en marque exploitée par diverses entreprises. Ces dernières se partagent les marchés nationaux ou continentaux, comme Lycos Europe en France.

Surfant sur la bulle internet, le portail va rapidement s’enrichir de nouveaux services : la création de pages web, le site de rencontre, etc. Puis comme beaucoup d’autres acteurs du web, il cédera peu à peu place aux nouveaux géants que deviendront Yahoo et Google.

Plus que ses fonctionnalités, son ergonomie ou bien la qualité de ses services, il nous reste de la marque un excellent marketing. Preuve en est le mythique “Va chercher Lycos !”, que l’on est aujourd’hui encore tenté de crier en lançant une recherche sur lycos.com.

MySpace


Est-il possible d’avoir plus de 200 millions d’amis ? C’est bien l’exploit virtuel qu’a réalisé Tom Anderson au début des années 2000 avec Myspace, le réseau social musical culte. Ce site permettait à ses utilisateurs de partager sur leur profil leurs goûts musicaux, un bout de leur vie, mais surtout d’entrer en relation les uns avec les autres. Et qui que l’on soit, Tom a été notre premier ami, car enregistré par défaut.

Facilité d’utilisation, grandes possibilités de personnalisation, ce réseau avait tout pour plaire. En témoigne son incroyable développement depuis sa création en 2003 jusqu’à son rachat par le groupe News Corp en 2005. A l’époque, on y trouvait tous nos groupes de musique préférés et bon nombre d’informations à leur sujet : dates de concerts, derniers sons, influences…

Myspace a aussi joué un rôle important dans la diffusion de mouvements musicaux, particulièrement de niches. Avec lui, facile de dénicher un improbable groupe d’émo hardcore du fin fond de l’Alabama, alors que sur les médias traditionnels tournaient en boucle les mêmes groupes chouchous de l’industrie musicale. D’autres artistes, plus mainstream, lui doivent aussi une fière chandelle, comme Lilly Allen ou encore les Arctic Monkeys.

Mais c’était sans compter sur l’essor de Facebook. Peu à peu, les adeptes de Myspace vont délaisser ses fonctions sociales et remplacer Tom par Mark. En 2011, la société est mise en vente. Elle sera inespérement recentrée sur la musique en 2013 et perdurera en tant que plateforme de diffusion de contenu audio et vidéo, mais sans jamais retrouver son audience d'antan.

 

Article rédigé par Anthony Rodriguez

20 years later, there are only passage tracks of these sites "stars" on our bottom-debit connections. How did these giants disappear from our Internet history? Did they really disappear?

Caramail

Having appeared in 1997 and proposed initially a Web messaging, Caramail quickly becomes rich of services as a magazine, forums, then legendary cat. Introducing real places of virtual meetings, this platform really democratized the instant message and grouped in France, where IRC remained confidential and too exclusive AOL.

The teenagers and the young adults were exchanged their ASV (Age, Sex and City), banged their first ones "lol" and imagined their most beautiful smiles with text, well before  les emojis.

Being acquired successively by Spray Network then Lycos Europe, Caramail will never succeed in reinventing, and obtain experience on United Internet which will integrate into the mark GMX in 2009. The German firm refocuses on the site activities of puppy lovers, namely Webmail.

Today, it is possible to create an e-mail address @caramail.fr, a great tribute in this symbol, the advent of the first French digital generation.

Lycos

If you are asked which pet you associate with Lycos, there is a great chance since the dog is your first answer. Nevertheless, it is a spider, the lycosidae, which gets the name of the search engine and the Internet portal.

Originally, Lycos is a university project. This project is transformed from 1994 into mark exploited by diverse companies. The latter are divided into the national or continental markets, such as Lycos Europe in France.

Surfing on the Internet bubble, the portal quickly becomes rich of new services: the creation of Web pages, the site of meeting, etc. Then as many other actors of Web, it will gradually give place to the new giants that will become Yahoo and Google.

More than its features, ergonomics or the quality of its services, there remains an excellent marketing mark. The evidence is the mythical “ We look for Lycos!", which today we are still tempted to shout by initiating research on lycos.com

MySpace

Is it possible to have more than 200 million friends? It is the virtual exploitation which has realized Tom Anderson in the early 2000s with Myspace, the cult musical social network. This site allowed its users to share their profile of musical tastes, a part of their life, especially to enter a relationship between some people and others. And whoever we are, Tom was our first friend recorded by default.

With ease of use, big possibilities of customization, this network had everything to please with incredible development from its creation in 2003 to the repurchase by New Corp group in 2005. At that time, we found all our favorite music groups and a lot of information on their subject: concert dates, the latest sounds, influences …

Myspace also played an important role in the distribution of musical movements, particularly niches. With it, this is easy to find an improbable group of émo hardcore of the Alabama’s depths, which turned in a loop the same groups pets of the musical industry in the traditional media. Other artists, more mainstream, are also deeply indebted to it, such as Lilly Allen or even Arctic Monkeys.

But it didn’t take into account the development of Facebook. Little by little, Myspace followers are going to abandon its social functions and replace Tom by Mark. In 2011, the company is on sale. It will be hopelessly refocused on the music in 2013 and continue the platform of distribution of audio and video contents, but finding the audience of former days.

Article written by Anthony Rodriguez

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