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Les moins de 16 ans, bientôt blacklistés des réseaux sociaux ?

Interdire les réseaux sociaux aux mineurs Marseille Paris
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Le 13 décembre dernier, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, présentait son nouveau projet de loi concernant la protection des données personnelles. Et qui dit données personnelles, dit bien évidemment protection renforcée, notamment sur les réseaux sociaux. Ce projet de loi, qui entrera en vigueur en mai 2018, pourrait bien bouleverser leur usage.

Une protection maximale pour les moins de 16 ans

En plus de cette protection renforcée au niveau de nos données personnelles, la ministre de la Justice a annoncé un changement concernant l’utilisation des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans. Une décision qui semble plus que compliquée pour la nouvelle génération 2.0, qui passe un temps considérable sur la toile et en particulier ce type de plateforme.

Ainsi, à partir de mai 2018, il sera impossible pour les mineurs d’accéder à leur profil aussi facilement qu’à l’heure actuelle. Pour rejoindre le célèbre réseau social de Mark Zuckerberg, par exemple, une autorisation parentale devra être remplie au préalable.

Alors qu’actuellement l’âge minimum requis pour s’inscrire sur un réseau social est de 13 ans, certains n’hésitent pas à braver les interdits en renseignant, par exemple, une fausse date de naissance. De ce fait, l'on se trouve face à des chiffres presque inquiétants quant à l’âge des plus jeunes utilisateurs. Ils sont 26% pour les 9-10 ans et 57% pour les 11-12 ans, à posséder un profil sur Facebook ou Instagram.

La limite d’âge étant déjà contournée actuellement, ce projet de loi réussira-t-il donc à s’imposer ?

Afin de garder le contrôle sur les utilisateurs, notamment ceux qui enfreignent les règles, certaines solutions évoquées pourraient bien faire réfléchir à deux fois. En effet, pour certifier que l’enfant a bien 16 ans ou plus, l’envoi de sa carte d’identité pourrait lui être demandé. Plus encore, la personne souhaitant s'inscrire pourrait même se voir imposer une visioconférence. Alors, mentira ou mentira pas ?

Un projet difficilement réalisable

Bien qu’interdire les réseaux sociaux aux plus jeunes pourrait être le moyen le plus efficace pour les protéger du harcèlement ou des sollicitations malveillantes d'inconnus, le projet semble difficile à mettre sur pied. Aujourd'hui, force est de constater qu'aux yeux des (pré-)adolescents, ces plateformes en ligne sont devenues un biais indispensable à la vie sociale. 

Penser des solutions en vue de superviser et d'accompagner leur utilisation des réseaux sociaux ne serait-il pas davantage judicieux ? Ce nouveau projet sera-t-il aussi efficace que prévu ? Réponse en 2018 !

Article rédigé par Clélia Ripoll

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