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Confinement, coronavirus et SEO : quand la fièvre monte

Confinement, coronavirus et SEO : quand la fièvre monte
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Premier enseignement : le terme “coronavirus” est beaucoup plus employé que celui de “Covid-19” lors des requêtes sur les moteurs de recherche. L’infographie publiée par le site Abondance en détaille les grandes lignes.

Quel est le cocon sémantique utilisé autour du virus ? Quel terme est le plus employé dans les requêtes ? Quelles sont les requêtes associées très récurrentes dans l'hexagone ? Quelles sont les propositions de recherche qu'offre Google ? Quelles requêtes génèrent le plus fort volume de recherche ?

Les recherchent liées au coronavirus explosent

Second enseignement : sur un laps de temps de 3 mois, les recherches sur le coronavirus sont passées de 2 000 à 12 millions par mois. L’avidité des internautes à en savoir plus sur ce virus donne naissance à quelques points de questionnement. Mis à part les sujets généraux, les informations sur la nature du virus et sa transmission figurent en tête de liste. Ces recherchent représentent environ 52 % de toutes les requêtes.

31 % d’entres-elles correspondent aux données géographiques inhérentes à sa propagation du virus. Tandis que les 10 % des requêtes restantes sont orientées vers les masques de protection antibactérienne. Un petite partie des recherches questionnent la possibilité de transmission du coronavirus par les animaux sauvages et l’usage des gels hydroalcooliques avec une part de 4 % et de 3 % chacun.

L’intérêt des internautes pour le Covid-19 influence les actions SEO

Le monde du Search s’est lui aussi adapté à ce torrent de requêtes simultanées. Les critères de positionnement SEO ont (du coup) évolué avec le nombre exponentiel des recherches.

Pour lutter contres les fakes news de plus en plus envahissantes, l’OMS a collaboré avec Google pour faire en sorte que les internautes recherchant des informations sur le Covid-19 voient les informations officielles de l'OMS remonter en tête de leurs résultats de recherche.

Outre le coronavirus, les fake news qui en découlent sont un second virus. En pleine épidémie de fausses informations, Twitter, Facebook et Tiktok ont également pris leur disposition pour limiter la propagation de la désinformation.

Les médias d’informations généralistes plébiscités

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les audiences sont au rendez-vous. Selon l’enquête menée par l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM), devant cette crise sanitaire sans précédent, les Français plébiscitent le travail des journalistes.

Face à la crise du coronavirus, les médias multiplient les initiatives sur la Toile : articles gratuits, programmes adaptés, newsletters thématiques…Le "paywall", système qui limite l'accès des articles aux seuls abonnés du titre, a été mis en veille par la plupart des journaux, pour continuer à informer le plus grand nombre sur le virus. Sans compter les newsletters de “confinement” qui pleuvent dans tous les sens.

Les médias tirent leur épingle du jeu : mettre gratuitement à disposition des lecteurs des articles normalement réservés aux abonnés ou proposer des programmes concoctés tout spécialement pour le jeune public bloqué chez lui, véritable aubaine pour les sites de presse donc.

Article rédigé par Caroline ROUSSEAU

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