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Google mesure l’impact de l’industrie de la mode sur l’environnement

Google, développe un nouvel outil pour mesurer l’impact de l’industrie de la mode sur l’environnement.
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La fabrique du textile : la deuxième industrie la plus polluante

L’industrie de la mode est considérée comme étant la deuxième industrie la plus polluante, après celle des transports (aussi bien aériens, routiers que maritimes).

En effet, elle représente près de 20% des eaux usées et 10% du total des émissions de carbone dans le monde selon un rapport des Nations Unies. Ces chiffres sont en effet principalement dus au traitement des matières premières dans le circuit de production car les marques de vêtements ne font pas preuve d’une transparence irréprochable face à ce processus.

Des chiffres exorbitants soulignent que l’utilisation du coton correspond à 25 % de l’utilisation totale de fibre dans cette industrie. Or, il est important de souligner que le coton demande énormément d’eau et de pesticides pour son traitement. De plus, la viscose est également beaucoup demandée et celle-ci requiert une déforestation importante pour sa production.

C’est donc pour cela que Google indique que son outil ciblera initialement la production de coton et de viscose de “Rang 4”.

Le nouveau pari de Google : permettre aux marques de vêtements de contrôler leur impact sur l’environnement

L’objectif de ce nouvel outil est de mesurer et déterminer les conséquences de l’utilisation de ces matières premières, mais aussi de comparer les effets que cela peut avoir dans les différentes régions de production.

Ce nouvel outil rentre ainsi au cœur du projet Google Sustainability, dont l’objectif est clairement de favoriser pour tous les secteurs l’utilisation d’énergies et de produits en accord avec la problématique environnementale actuelle.

Ainsi, pour ce nouveau projet, Google s’est associé à la marque durable de Stella McCartney. L’objectif quantitatif est de traduire des données brutes en quelque chose de compréhensible, afin d’aider l’industrie du textile à prendre des mesures en fonction des résultats obtenus.

Les principaux acteurs du fast-fashion, dont les marques H&M et Primark par exemple, sont souvent accusés d’avoir des conséquences monstrueuses sur l’environnement, et Google souhaite donc mesurer cet impact.

Le géant du web a en effet déjà travaillé avec Current Global, une agence de conseil en innovation, qui va aider les marques de mode à atteindre leur objectif de développement durable, notamment grâce à l’utilisation de nouvelles technologies comme des outils de cloud. En s’associant avec des marques de vêtements, des experts et des ONG, Google souhaite détenir un outil qui pourra être utilisé par tous. Au final, le but est de pousser les marques à prendre leurs décisions en gardant en tête l’objectif écologique.

Google veut-il véhiculer une image plus propre ?

 

Le secteur informatique est reconnu comme étant un très grand consommateur d’électricité, et étant en pleine croissance exponentielle, ses besoins devraient augmenter de la même manière.

C’est donc sur ce terrain que Google veut faire la différence, en mettant en place une démarche s’inscrivant dans une perspective de développement durable.

Est-ce une simple façade ou une réelle démarche de la part de Google ?  

Avec Google Sustainability, l’entreprise souhaite proposer une démarche correspondant aux piliers du développement durable dans tout ce qu’elle entreprend. En effet, Google souligne que “le chemin pour un futur plus propre passe par des petites décisions prises au quotidien”. C’est pour cela que le géant du web s’est engagé à faire un usage intelligent des ressources terrestres et pousser les autres à faire de même.

Par exemple, pour les centres de données de l’entreprise, cette dernière va utiliser en moyenne 50% d’énergie de moins qu’un centre traditionnel. Google veut également accélérer la transition énergétique et l’exemple le plus abouti est celui de 2017 où la firme a atteint les 100% d’utilisation d’énergies renouvelables pour l’ensemble de ses opérations. Mais cela ne s’arrête pas là. La volonté d’entrer dans une perspective durable se retrouve également au sein de ses bureaux, avec la consommation de produits “moches” afin de limiter le gaspillage. Enfin, Google prône une transparence avec son projet Global Fishing Watch, qui essaie de transformer l’industrie de la pêche.

Il ne s’agit que de quelques exemples, Google crée constamment de nouveaux projets.

En 2016, Google a été distingué par son utilisation d’énergies renouvelables sur le marché des fournisseurs de cloud en recevant un A de la part d’un rapport Greenpeace.

Ici, Google s’engage à acheter suffisamment d’énergies renouvelables afin de compenser la consommation de l’ensemble de ses opérations à l’échelle mondiale. Cela signifie donc que pour chaque watt utilisé par la firme, Google s’engage à acheter un watt produit par une source d’énergies renouvelables. L’entreprise est le premier acheteur mondial d'énergies renouvelables sur le secteur des entreprises car le but est de proposer une énergie sans émission de carbone 24h/24 et 7j/7. Comme certaines énergies ne sont pas disponibles en continue, Google achète ainsi des excédents dans certaines régions afin de l’utiliser lorsque la production s’arrête.

  • Le nouveau centre Google pour la protection des données à Munich

Ce mardi 14 mai, le géant américain a annoncé l’ouverture d’un nouveau centre d’ingénierie à Munich en Allemagne, spécialisé dans la stratégie de renforcement de la protection de la vie privée. D’ici fin 2019, près de 200 personnes devraient y être embauchées, pour atteindre les 1000 salariés au total.

Au même moment, l’entreprise a dévoilé un fonds de soutien aux entrepreneurs de la sécurité, comme les associations, les entreprises et les universités, s’élevant à 10 millions d’euros.






Enfin, Google mise constamment sur la mise au point de nouveaux outils permettant de réguler l’impact de l’activité humaine sur l’environnement. Le géant du web ne s’arrête pas là et parie également sur une protection des données toujours plus poussée, en étant plus vigilant sur la vie privée des utilisateurs. Ce dernier point peut sembler paradoxal avec le récent scandale touchant la firme, où par le biais de sa messagerie Gmail, Google conserve un historique de nos achats et de nos réservations.

 

Article de Elodie RIZZUTO

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