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Appel de Christchurch : ou comment une tragédie peut bouleverser le monde digital.

Jacinda Ardern et Emmanuel Macron en plein débat lors de l'appel de Christchurch
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Jacinda Ardern porte parole de la lutte contre le terrorisme en ligne

Première ministre néo-zélandaise, elle décide à la suite de cette catastrophe de lutter contre les contenus en ligne terroristes ou extrémistes violents avec le Président français Emmanuel Macron.

Ainsi, ils décident de lancer l’appel de Christchurch, une initiative collective d’une dizaine de chefs d’états et d’entreprises du web pour qu’Internet ne devienne pas un outil de propagande du terrorisme.

Ce 15 mai 2019, ils se sont réunis à Paris pour mettre en place des mesures concrètes afin d’éradiquer ce genre de contenus. Parmis la liste des présents, on retrouve des hommes et femmes politiques comme Justin Trudeau (Premier Ministre canadien) et Thérésa May (Première Ministre britannique) et des géants du web comme Facebook et Google.

Comment lutter contre un contenu qui peut devenir viral en l’espace de quelques minutes ?

Les fournisseurs d’accès comme Facebook ou Google s’engage à lutter en élaborant des technologies de détection et de retrait de ces contenus terroristes et extrémistes, en fermant des comptes si des individus sont suspectés de préparer quelque chose. Ils veulent également limiter la fonction live (dans le cas de Facebook)  et effectuer des rapports publics sur la quantité et la nature de contenus terroristes détectés et retirés.

Les gouvernements, quant à eux, se sont engagés à renforcer l’éducation pour permettre aux enfants notamment de mieux résister aux idéologies violentes relayées par ce genre de vidéos et aussi à veiller à l’application des lois concernant la production ou la diffusion de ces contenus.

Une cause louable mais irréalisable ?

Les intentions sont bonnes, aucun doute là-dessus, cependant la réalisation semble être très compliquée. En effet, pour supprimer instantanément un contenu ou un live, les entreprises comme Facebook et Twitter devront déployer des moyens colossaux afin de pouvoir surveiller (et potentiellement supprimer) le contenu de l’intégralité des internautes.

Une manœuvre qui semble pour l’instant encore irréalisable.

 Article de Martin Cuvet

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