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Tendances

La saison de l’Inktober est ouverte !

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À l’origine de l’Inktober, il y a Jake Parker. Cet illustrateur américain basé dans l’Utah a travaillé aussi bien sur des livres d’images, des comics que sur des longs métrages d’animation. C’est un beau jour de 2009 qu’il décide de lancer l’Inktober. Le principe ? Faire un dessin à l’encre chaque jour du mois d’octobre et le partager sur le web.

Dessinez, c’est gagné !

L’objectif de Parker était d’améliorer ses compétences en dessin à l’encre tout en mettant en place une routine positive pour pratiquer. Progressivement, la sauce prend dans le milieu artistique. À l’époque, ce sont surtout sur les blogs et autres Tumblr que fleurissent les créations. C’est d’ailleurs sur cette plateforme que Jake Parker publie en 2013 les instructions qui vont faire la renommée de l’événement.

Ainsi, les participants doivent respecter trois conditions. Premièrement, ils doivent impérativement utiliser de l’encre. Autrement dit, il est interdit de recourir à une tablette graphique. Deuxièmement, vous devez poster vos créations au choix sur Tumblr, Instagram, Twitter, Facebook, Flickr ou Pinterest. Troisièmement, vous devez les accoler au hashtag #inktober pour qu’elles soient visibles. Quatrièmement, il est conseillé de pratiquer régulièrement et le plus possible car c’est aussi ça le but de la manœuvre.

La publication de Parker suscite un grand nombre de réactions du public. Ce n’est que le début. Le hashtag #inktober explose sur les réseaux sociaux avec 46 000 mentions. L’année suivante, c’est la consécration avec les premiers retours de la presse, notamment du Telegraph. Au cours des huit premiers jours du défi, le fameux mot-dièse est repris 186 000 fois.

Depuis, le succès est croissant. Il est indissociable de celui des réseaux sociaux, notamment ceux qui valorisent l’image comme Instagram. Ce dernier compte en 2015 plus d’un million de posts mentionnant le hashtag #inktober. Des titres prestigieux comme le Washington Post ou Business Insider relaient l’événement. En 2016, sa communauté Facebook dépasse les 77 000 membres.

  


Émulation et narration

 

À quoi tient le succès de l’Inktober ? Comment un défi au départ réduit à un cercle d’initiés a fini par rassembler des millions d’artistes en herbe à travers le monde ? Difficile d’être affirmatif mais on peut quand même essayer d’apporter quelques éléments de réponses. Tout d’abord, on trouve à la base un concept simple et accessible. Il vous suffit d’un papier, d’un crayon et d’une connexion internet pour participer (en plus de votre talent artistique bien sûr).

Si le concours a ses règles, il laisse une certaine marge de manœuvre aux dessinateurs. Ainsi, Jake Parker diffuse chaque année une liste de thèmes pour chaque jour du mois d’octobre. Mais vous n’êtes pas obligé de la respecter car produire un dessin par jour reste tout de même assez contraignant. Vous êtes donc tout à fait libre de suivre votre propre inspiration ou celle des autres. Ce ne sont pas les idées qui manquent en la matière sur les réseaux sociaux. Il suffit de suivre les hashtags susmentionnés.

On touche là au coeur de la mécanique virale d’Inktober. Les dessinateurs ne se contentent pas de créer tout seul dans leur coin. Ils partagent, suivent les comptes des autres « concurrents », réagissent en postant un « like », un commentaire ou un emoji. C’est l’occasion d’échanger pour critiquer, complimenter ou se renseigner. Tout le monde est de la fête que vous soyez amateur ou professionnel, jeune ou expérimenté, fan de manga ou de comics… Cette effervescence ne peut qu’être source d’émulation poussant à la création. De leur côté, des youtubers diffusent des vidéos pour raconter leur expérience, leur processus créatif et prodiguer quelques conseils aux néophytes.

Comme souvent sur internet, ce genre d’événement charrie son lot d’histoires comme celui de ce participant qui raconte comment Inktober l’a aidé sur le plan personnel. Pour lui, l’expérience a agi comme une thérapie (ou plutôt une méditation) alors qu’il traversait une mauvaise passe dans sa vie. Sceptique au début, il s’est progressivement rendu compte que cela lui faisait du bien. C’était une façon pour lui de canaliser ses pensées. Plus prosaïquement, cela lui a permis d’améliorer sa technique surtout lorsqu’il a constaté que nombre de ses amis se débrouillaient.

Pour 2017, il a décidé de faire une création par jour que ce soit une illustration, un billet de blog ou un poème.

Belle résolution.

 

  

Article rédigé par Thierry Randretsa

Ice bucket challenge, model challenge … The social networks are the reasons numerous alternately funny and friendly challenges. Inktober is certainly one of the most creativities.

Jake Parker is originated from Inktober. This American illustrator has worked in Utah on both picture books and comics for full-length animated film. On a beautiful day of 2009,  he decided to launch Inktober. The principle? Draw a picture in ink every day in October and share it on Web.

Let draw, we’ve won!

The objective of Parker was to improve drawing skills in ink when setting up a positive routine to practice. Gradually, the sauce takes in the artistic environment. At that time, it is especially in blogs and other Tumblr that decorate the creations with flowers. Moreover, on this platform Jake Parker published in 2013 the instructions which are going to make the fame of the event.

So, the participants have to respect three conditions. Firstly, it is necessary to use some ink. In other words, it is forbidden to resort a graphics tablet. Secondly, you have to post your creations in the choice of Tumblr, Instagram, Twitter, Facebook, Flickr or Pinterest. Thirdly, you have to attach them to the hashtag *inktober so that they are visible. Fourthly, it is advised to practice regularly and as much as possible because it is also the objective of the manoeuvre.

Parker publication arouses a large number of public reactions. It is only the beginning. The hash-tag #inktober explodes in the social networks with 46,000 mentions. Next year, it is the consecration with the first returns of the press, particularly, Telegraph. During the first eight days of the challenge, the famous word-sharp is resumed 186,000 times.

Since then, the success is increasing. It is inseparable of social networks, in particular, those who value the image  like Instagram. The latter accounts for more than a million comments mentioning the hash-tag #inktober in 2015. Prestigious titles like Washington Post or Business Insider circulate the event. In 2016, Facebook community exceeds 77,000 members.

Emulation and story

What makes Inktober successful? How has a challenge firstly reduced a circle of initiated eventually gathered millions of aspiring artists worldwide? It’s difficult to be affirmative but we can try all the same to bring some response elements. First of all, we find out basically a simple and approachable concept. You need a paper, a pencil and an Internet connection to participate (in addition to your artistic talent, of course).

If the competition has its rules, it leaves a certain margin of designer’s manoeuvre. Therefore, Jake Parker annually spreads a list of themes for every day of October. But you are not obliged to respect it to produce a drawing a day with all the same  mandatory. You thus are completely free to follow your own inspiration or others. They are not the ideas of lacking the subject on social networks. It is sufficient to follow the above-mentioned hash-tags.

This takes us to a very core of the viral mechanics of Inktober. The designers  are not satisfied with creating alone in their place. They share, follow the accounts of other "competitors", react by posting a "like", a comment or an emoji. It is the opportunity to exchange, criticize, compliment or inquire. Everybody is present at the party in which you are an amateur or a professional, a young person or experimented, a fan of manga or of comics … This excitement can only be source of emulation growing to the creation. From their part, youtubers spreads videos to tell their experience, creative process and give some advice to the beginners.

Commonly on the Internet, this kind of event shares its own stories as that of the participant who tells how Inktober helped him in the personal plan. For him, the experience acted as a therapy (or a meditation) while he went through a rough time in his life. Being skeptical at first, he gradually realized that it made him feel better It was a way for him to focus on his thoughts. More prosaically, it allowed him to improve the technique especially when he noticed that some of his friends take care of one another.

For 2017, he decided to make a creation a day whether it is an illustration, a bill of blog or a poem.

Good resolution.

  

Article written by Thierry Randretsa

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