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Twitter, Facebook et Instagram : les géants d’internet bannissent Trump

Twitter, Facebook et Instagram : les géants d’internet bannissent Trump
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La goutte d’eau qui a fait déborder le vase

Depuis les élections présidentielles, Donald Trump conteste la légitimité de Joe Biden. En ce sens, il a ouvertement déclaré qu’il empêcherait le Congrès d’attester de la victoire de ce dernier. C’est ainsi que des actes de violence se sont déroulés récemment au Capitole. Ces actes ont été perpétrés par des partisans de l’ancien président et ce dernier en a relayé les images sur les réseaux sociaux.

Dans ces vidéos, le président sortant invitait ses partisans à regagner leur domicile tout en mentionnant que les élections étaient volées. C’est cet évènement qui a déclenché une réponse stricte de la part des plateformes dès le lendemain des manifestations. Ainsi, le 7 janvier, Facebook et Twitter ont annoncé des mesures restrictives en ce qui concerne l’activité de Donald Trump sur les réseaux sociaux.

Mais bien avant cet évènement, un contentieux existait déjà entre Trump et Twitter. Il remonte en effet au mois de mai 2020, où l’ancien président avait signé un décret limitant protection juridique des réseaux sociaux. Il faut dire que l’ancien président américain a toujours été très présent sur la toile et pas toujours pour des messages rassembleurs ou de paix.

Une mesure radicale

À l'issue de la suppression des vidéos de Washington, Facebook et Twitter ont procédé au blocage temporaire des comptes de Donald Trump. La plateforme Twitter a d’ailleurs émis la menace de le suspendre définitivement de son réseau. Pour l’heure, son compte est mis en quarantaine, mais il pourra toujours récupérer son droit de tweeter sous certaines conditions. Le réseau a également considérablement réduit l’importance des tweets de Trump empêchant ainsi des internautes de retweeter ou d’y mettre des réactions.

Sur Instagram aussi, l’ancien président est interdit de publication sur une durée d’une journée. Mais la suspension de son compte pourrait aller au-delà de 14 jours. Pour le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, le président sortant Donald Trump a utilisé sa plateforme pour justifier les violences au Capitole, ce qui constitue clairement un fort appel à l’insurrection.

D’autres géants du web les rejoignent

En parlant de géant, il y a tout d’abord YouTube qui n’a pas interrompu les activités de Trump, mais a quand même retiré les vidéos ainsi que des lives en rapport aux évènements survenus au Capitole. Le réseau Snapchat a aussi suspendu le compte du président sortant pour une durée indéterminée. Il y a également IBM, JP Morgan Chase et d’autres institutions qui ont affiché leur totale opposition aux agissements de Trump.

Par ailleurs, même si l’opinion publique salue cette décision des réseaux sociaux, elle la condamne néanmoins, d’avoir été prise trop tardivement. Il est courant que les réseaux bloquent des comptes des particuliers, mais l’ancien président était jusque-là protégé par son statut. De plus, tout au long de son mandat, Donald Trump n’a manqué aucune occasion de poster des propos de menaces, de racismes, de provocations et autres allant à l’encontre des politiques de ces réseaux sociaux.

Les plateformes se contentaient de masquer des propos ou d’émettre des avertissements. Cette dernière décision devient alors historique tant pour les États-Unis que pour le monde entier. Et dans le même temps, certains accusent les réseaux d’être trop sévères ou de porter atteinte à la liberté d’expression. Toutefois, même après la prise de pouvoir du nouveau président, les comptes Facebook et Instagram du président sortant demeureront bloqués.

 

Article rédigé par Caroline ROUSSEAU

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