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Les enceintes Echo d'Amazon débarquent en France, propulsées par Alexa, l'assistant vocal tant attendu

L'assistant vocal se met au français
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Depuis le mercredi 6 juin 2018, les enceintes Echo d’Amazon sont disponibles en précommande en France. La gamme comprend trois produits : Echo Dot, Echo et Echo Spot. Disponible en noir et blanc, le premier est le plus petit et le moins cher. Le deuxième constitue le modèle d’origine proposé en trois couleurs (anthracite, gris chiné et sable). Le troisième (noir ou blanc) se distingue par la présence d’un écran tactile. Pour leur lancement en France, Amazon n’a pas lésiné sur les moyens en proposant ses appareils à moitié prix, sans compter de nombreux packs incluant des ampoules ou des thermostats connectés. Les premières livraisons sont prévues pour le 13 juin concernant Echo et Echo Dot. Pour Echo Spot, il faudra attendre le 23 juillet.

Un assistant pour la vie quotidienne

L’intérêt de ces enceintes connectées est d’utiliser l’assistant vocal Alexa susceptible de répondre à un certain nombre de requêtes et de fournir des services, le tout en langue française. Une précision qui a son importance car si Amazon avait une longueur d’avance sur le marché des enceintes connectées dans le monde, ses modèles se faisaient attendre dans la langue de Molière. Au point que Google lui coupait l’herbe sous le pied avec la sortie de Google Home dans l’Hexagone en septembre 2017. Un « retard » justifié par la nécessité d’adapter son intelligence artificielle au marché et à la culture locale.

Après avoir prononcé la formule magique « Alexa », la machine se met en branle pour répondre à des requêtes basiques comme donner la météo, ajouter un rendez-vous à votre agenda, activer un minuteur… Il est possible d’enclencher vos playlists Amazon Music, Deezer et Spotify. Pour l’occasion, Amazon lance Amazon Music Prime, un service de streaming musical distinct d’Amazon Music Unlimited. Doté d’un catalogue moins volumineux (deux millions de titres contre cinquante millions), Amazon Music Prime a l’avantage d’être proposé sans surcoût aux abonnés Prime. Par contre, il ne propose que 40 heures de musique par mois sans publicité.

Par ailleurs, Alexa dispose d’une multitude d’applications (appelées « skills ») permettant d’activer des services spécifiques. Vous avez besoin d’une recette de cuisine ? Alexa ira se servir dans Marmiton. Vous avez envie d’être tenu au courant de l’actualité ? Elle se « branche » sur France Info. Vous souhaitez connaître les films à l’affiche ? Alexa fait un petit tour dans Allo Ciné. Tout cela sans compter les applications liées à la domotique permettant de régler la lumière ou la température ambiante dans la maison. Ceci n’est qu’un début.

Le futur du web

En effet, la commande vocale est souvent présentée comme l’avenir du web. Cette interface dite « naturelle » permet, en théorie, de « naviguer » plus intuitivement qu’avec un clavier, en exprimant directement par la voix ce que l’on a en tête. Elle est aussi plus rapide et pratique en ce qu’elle permet de faire plusieurs choses en même temps.

Cela est particulièrement vrai dans le domaine du commerce en ligne (celui d’Amazon). Ainsi, une étude a montré que 21 % des résidents de l’Union européenne font leurs achats en ligne en passant par une commande vocale. Ce chiffre est appelé à augmenter puisque, selon le cabinet Gartner, 30 % de la navigation sur internet se fera sans écran à l’horizon 2020.

Des assistants comme compagnon de vie



En outre, communiquer avec des assistants vocaux pourrait réserver des surprises, ces derniers étant de plus en plus perçus comme des « compagnons » avec qui converser. C’est le cas de 70 % des utilisateurs réguliers selon une étude du centre de recherche J. Walter Thompson Intelligence. 37 % espèrent même qu’Alexia ou Siri devienne une vraie personne. La première comptabilise même 250 000 demandes en mariage selon l’étude.

Mais cette évolution n’est pas sans poser problème. Tout d’abord, l’assistance vocale entérine la voie vers un internet plus fermé. Du moteur de recherche proposant plusieurs résultats pour une requête, nous nous dirigeons vers un moteur de solution où nos questions ne reçoivent qu’une réponse. De plus, les assistants vocaux posent des défis en matière de protection de la vie privée, à l’instar d’autres objets connectés. Le mois dernier à Portland, la conversation d’une utilisatrice a été enregistrée par erreur par un assistant avant d’être envoyée à l’un de ses contacts.

Le coupable ? Alexa.

Article de Thierry Randretsa

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