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Paroles d'experts

Directeur technique d'agence web

Directeur technique d'agence web
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Directeur technique de Jalis, une fonction centrale avec un regard sur toutes les disciplines d'agence web. Si vous souhaitiez en savoir plus sur le fonctionnement de Jalis, l'interview de Paul N. va assouvir votre curiosité. Lisez les bonnes paroles et les conseils de notre sage.

Depuis combien de temps travailles-tu chez Jalis et quelle est ta fonction dans l’agence web ?

De mémoire approximativement, j’ai été recruté vers mai 2007 comme webdesigner. Je suis passé ensuite responsable de production vers 2009. Et c'est en 2011 que l'on m’a confié le poste de directeur technique avec un statut de cadre.

Avant d’intégrer Jalis, quel a été ton parcours ?

D’un bac C (que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître), j’ai passé le concours à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts dans l’intention d’intégrer une école de design auto. Après trois ans finalement, j’ai fait un cycle complet de cinq ans pour un DNSEP.

Vient ensuite une mini expérience de moins d’un an à Passadena en Californie. Puis, j’ai créé une agence web à mon retour avec un ami ingénieur des Mines d’Alès : Cogitoweb Communication Multimédia. Une expérience qui a duré seulement deux ans car il était difficile de vendre des sites en 1998 à des entreprises françaises à peine connectées en RTC et en plus fans de Minitel…

J’ai rejoint ensuite une agence de communication web : Upsilog, spécialisée dans la réalisation de sites en flash dans le haut de gamme (mode, Relais Châteaux, mannequins, hôtels de luxe, célébrités…) à Aix en Provence. J’y suis resté cinq ans comme responsable technique, webdesigner/flasher. C'était assez fun car j’ai rencontré et travaillé pour Pascal Gentil, Christophe Pina, Guillaume Néry, Adrianna Karembeu et bien d'autres encore.

Serge Alagy qui connaissait mon travail à travers les prospections de ses commerciaux, m'a fait passer ses coordonnées à travers une connaissance. Il m'a proposé de le rencontrer un samedi matin… De là, j’ai rejoint Jalis.

Pourrais-tu décrire en quelques mots ton poste actuel ?

A ce jour, l’essentiel de mon travail est la coordination et le management des équipes techniques, réparties en familles spécifiques aux agences web c'est-à-dire le graphisme, le développement web, le référencement, la gestion de projet, le système d’information et la relation client (SAV).

Chacun de ces corps de métiers est piloté par un responsable. Jalis en compte ainsi sept, avec lesquels j’organise la production et le développement des produits.

Le pôle technique de Jalis c’est plus de 40 personnes avec des spécialisations, des compétences complémentaires et une très bonne culture générale web de chacun. L’effectif a toujours exclu stagiaires en nombre, freelances ou ressources offshore, la politique étant de construire et consolider un savoir-faire et une équipe de plus en plus expérimentée sur place : à Marseille. Cette partie de ma fonction occupe environ 50% de mon temps.

Je consacre ensuite environ 30% de mon temps à l’exercice de chaque métier, tour à tour webdesigner, référenceur, chef de projet, flasheur, etc… Il me paraît important de « pratiquer» afin de mieux comprendre et orienter les équipes.

Enfin, le reste (les 20% restants donc) est consacré à diverses tâches : accompagnement commercial, relations publiques, réunions interservices, gestion des partenariats et fournisseurs, formation, etc.

Que préfères-tu dans ton travail ?

Les métiers du web, par obligation, se doivent d’être créatifs car le numérique est loin d’avoir atteint ses limites. Le hardware, le software, les langages, les outils... en gros, il y a toujours une composante nouvelle et ceci pratiquement toutes les semaines. C’est une sorte de «chaos » qui demeure malgré tout mathématique et organisé.  Par conséquent, c’est passionnant de pouvoir découvrir, suivre et agir dans un tel domaine. Cela nécessite capacité d’adaptation, analyse, innovation et autoformation. Ça consomme et consume énormément d’idées et d’énergie. En fait... j’aime le tout.

Quel est le site Jalis dont tu es le plus satisfait ?

On dit toujours que la beauté intérieure prévaut sur celle extérieure, je ne dis pas ça pour caricaturer les mauvais dragueurs mais à ce jour, je me baserais sur cela pour définir un site satisfaisant. Il faut au préalable un super moteur, des technologies efficaces, une base de données bien modélisée, beaucoup de sens, des fonctionnalités originales, une ergonomie basée sur la simplicité et une grande pureté dans le graphisme... En somme, le prochain que nous produirons !

Quel site t’a donné le plus de fil à retordre ?

Mmm... si je cherche, ça va remonter loin, peut-être le premier site que j’ai réalisé en HTML. En même temps, dans l’histoire du web qui a débuté en 1995, considérons que j’ai commencé au Moyen-Âge, du coup j’en ai tellement que je ne saurais dire. Par contre, depuis ce temps, je n’aime pas le javascript pour de multiples raisons.

Aurais-tu des conseils à donner à ceux qui débutent dans le secteur du web ?

- La meilleure méthode pour aborder le web c’est la méthode scientifique (Gaston Bachelard vers 1890) :

1. Observation > 2.Hypothèses  > 3. Expérimentation(s) > 4. Conclusion(s)
- Le meilleur modèle : Léonard De Vinci, être curieux, savoir : dessiner, compter, imaginer.
- La meilleure technique : improviser.
- Le meilleur parcours : un pas après l’autre mais un pas tous les jours (bonne marche !)
- Le meilleur slogan : vers l’infini et au-delà !

Bref, je vous conseille et vous souhaite le meilleur.

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