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Mieux comprendre le bras de fer qui se joue entre Google et l’Australie

Mieux comprendre le bras de fer qui se joue entre Google et l’Australie
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En effet, Google estime que le nouveau code de conduite voulant être instauré par le gouvernement australien sera très compliqué et difficile à appliquer. Le bras de fer continue donc entre Google et les autorités australiennes sans qu’aucune issue probable ne soit encore clairement définie.

Un grand combat pour la firme Google

Déception, colère et frustration sont des sentiments que ressentent présentement les employés et les membres de Google. L’entreprise est en désaccord total avec les possibles réformes du gouvernement australien. Ce dernier veut en effet mettre en place une loi obligeant Google et d’autres entreprises à verser une compensation financière aux médias australiens.

Selon les autorités australiennes, les médias étouffent sous les contraintes de Google et ne profitent que des miettes pendant que les géants s’engraissent lourdement sur le compte des campagnes publicitaires. Cette loi servira donc à rétablir quelque peu l’équilibre, chose que Google n’est pas vraiment prêt d’accepter. Il menace même de fermer ses serveurs en Australie à défaut de modifier la loi.

Le Premier ministre australien ne plie pas devant la menace de Google

Scott Morrison, le Premier ministre australien s’est entretenu avec les journalistes sur le départ de Google. Il défend âprement Microsoft et trouve même que Google pourrait être facilement remplacé par ce dernier. Satya Nadella, le PDG de Microsoft a conversé avec Scott Morrison par rapport à l’amélioration de son moteur de recherche Bing dans le cas où Google désisterait.

Séduit par ces paroles, le Premier ministre a donc décidé de prendre en compte la proposition de Microsoft, surtout que son moteur n’occupe que 3,7 % sur le marché alors que le moteur Google est à 95 %. Il indique à Google qu’il ne sert à rien de le menacer de quitter le marché. C’est même une décision qui pourrait vite être en sa défaveur.

Par ailleurs, Google n’est pas le seul à vouloir quitter la compétition. Facebook aussi n’approuve pas ce code et en a parlé au ministre australien des Finances des impacts négatifs qu’il engendrerait. Mais ce dernier n’est toujours pas convaincu. Il affirme que les médias doivent à tout prix être rémunérés surtout avec la crise financière et sociale engendrée par la pandémie.

Pour le moment, seuls Google et Facebook sont concernés par ce code. L’Australie ne veut pas mêler encore d’autres plateformes à cela.

Le bras de fer continue

En outre, Google a interdit l’accès à une partie des Australiens qui souhaitaient aller sur les sites informatifs du pays. Pour lui, il ne s’agit que de mesurer les liens entre la presse et Google search. Ce qui a été d’ailleurs mal pris. Facebook a aussi rejoint le camp de Google. Il refuse catégoriquement d’afficher les contenus des médias australiens si jamais le Premier ministre met en vigueur cette loi (le code de conduite).

Si un compromis n’est pas rapidement trouvé, Google pourra soit lâcher prise, soit quitter le pays. Ce qui favoriserait l’entrée à d’autres acteurs du numérique comme le moteur de recherche chinois Baidu et bien d’autres.

Mais l’Australie ne veut aucunement baisser les bras dans cette affaire selon les déclarations de leur ministre des Finances, Josh Frydenberg. Ce qui est certain, toutes ces disputes et querelles en Australie vont impacter les négociations dans les autres pays.

Google se bat, Bing se place

Dans cette altercation, seul Microsoft est le plus heureux car il pourra enfin valoriser son moteur de recherche Bing. Il est prêt à faire des mises à jour dans le but de l’améliorer et de le faire aimer de tous. Mais Google et Facebook n’ont pas encore dit leur dernier mot, rien n’est encore joué.

 

Article rédigé par Caroline ROUSSEAU

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