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Avec le “Stay at home”, la Tech combat le Covid-19

Avec le “Stay at home”, la Tech combat le Covid-19
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Télétravail et services en ligne, le trafic internet mondial explose

Avec les mesures de confinement à l’échelle de la planète, le coronavirus a entraîné il y a peu un pic du trafic sur le web équivalent à deux millions de vidéos en une seconde. C'est le plus haut record de connections simultanées jamais atteint par DE-Cix, carrefour mondial de l'internet situé à Francfort.

À l'inverse, avec les récentes mesures visant à réduire drastiquement les déplacements “inutiles”, l'activité économique “classique” est au point mort et de nombreuses sociétés baissent le rideau, chômage technique oblige. Pourtant, mécaniquement et logiquement startups profitent de cette situation inédite. C'est le sens de l'indice boursier “Stay at Home” qui regroupe 33 entreprises qui vous permettent de “rester à la maison”*.

Qu’est ce que le “stay at home”?

Tous les groupes de la Tech ne sont pas égaux, en bourse, face à la pandémie du coronavirus. Vous aviez prévu de participer à un rassemblement ? De vous rendre au cinéma ? D’assister à un concert ou à une pièce de théâtre ? Vous êtes maintenant contraint de le faire depuis votre canapé, en vous abreuvant de culture dite en ligne. Depuis plus d’une semaine, les actions de certaines sociétés résistent bien mieux à la chute en bourse que d’autres. La raison est simple : ce sont toutes des entreprises qui ont développé des produits et services qui entrent dans la catégorie « stay at home », c'est-à-dire que l'on utilise chez soi.

La pandémie change les habitudes des consommateurs

Les images des grandes surfaces littéralement prises d'assaut dans la crainte d’un confinement totale font le tour du monde. Face à l'épidémie de coronavirus, les Français s'agglutinent dans les supermarchés pour faire des stocks au risque de provoquer une pénurie. A l'inverse, beaucoup d’entres eux préfèrent faciliter la distanciation sociale et achètent leurs produits via internet. Les achats sur Internet de produits dans la grande distribution ont notamment progressé de 19,9 %.

Les ventes en ligne ont franchi la barre des 100 milliards de chiffre d'affaires en France en 2019. La fermeture des magasins “physiques”, hors supermarchés alimentaires, ne peut que conforter cette croissance. A ce petit jeu, nul doute qu’Amazon se montrera efficace et proactif. Le géant mondial a annoncé augmenter les salaires des employés des entrepôts dans le monde et recruter 100 000 personnes aux États-Unis pour absorber l’afflux de commandes liées à la pandémie.

Le secteur de l’entertainment en ligne au beau fixe

Prenez Netflix, leader incontestable du streaming vidéo, qui revendique 167 millions d'abonnés dans le monde à la fin 2019. Comptant (que) 6.7 millions d’abonnées en France, le géant américain va pouvoir conquérir de nouveaux clients. Pour rester dans la thématique, pourquoi ne pas regarder Pandémie, la nouvelle série documentaire disponible depuis janvier sur la plateforme ? Logiquement, Netflix a donc gagné 8 % en bourse avec les mesures prises pour limiter la propagation du virus. On observe le même phénomène avec le secteur (juteux) du jeu vidéo, des enceintes et des systèmes audio sans fil, qui utilisent le Wifi.

La visioconférence a le vent en poupe

Les plateformes de streaming ne sont pas les seules à profiter du changement d’habitude des consommateurs dans cette période Ô combien particulière. Les startups spécialisées dans le télétravail, les visioconférences ou les téléconsultations connaissent un essor sans précédent. Pour preuve, les entreprises qui développement des solutions de travail à distance ou de téléconférence comme Slack ont bondi de 17% en un mois. Les consultations médicales à distance, ont gagné jusqu'à 20 % à l’image de Téladoc, multinationale spécialisée dans la télémédecine et les soins de santé virtuels.

Alors évidemment, rester confiner chez soi nécessite de s'adapter pour parfois « tuer » le temps. Les salles de sports sont fermées et les cours de crossfit ne sont plus. Les distributeurs de matériels de sport à la maison connaissent alors un regain d'intérêt : les ventes de vélo d'appartement ou de rameur explosent. Les sportifs préférant garder la forme confiné chez eux plutôt qu'à l'extérieur. Vous l’aurez compris, le secteur à qui profite la crise est à chercher ailleurs, le dénominateur commun est “la maison”.

Quelles perspectives pour les “Stay at home”?

Plateforme de streaming, de musique en ligne, éditeurs de jeux vidéo ou encore… Ce sont essentiellement des services liés à la notion de plaisir et mes grands noms du divertissement à la maison qui résistent le mieux à une économie affectée par le coronavirus. Reste désormais à voir si, une fois l'épidémie du coronavirus maîtrisée, ces nouvelles pratiques de consommation et de travail perdureront, à l’image du vélo qui a connu un regain d'attention suite aux grèves des transports paralysant la France fin 2019.

Enfin, le coronavirus ne représente pas seulement une crise de santé publique exceptionnelle. Il soumet la population à une évaluation de sa faculté de résilience, de notre capacité à faire corps collectivement et solidairement. L'épidémie de coronavirus progressant à grand pas, la Tech est sur le pied de guerre pour proposer gratuitement leurs services afin que le pays ne s'arrête pas (totalement). OK Google.

Votre startup se mobilise en proposant un service ou un outil malin et/ou avec impact important pour limiter l’épidémie du Covid-19 ?

Faites-le nous savoir pour que cet article soit MàJ tout au long de cette crise sanitaire : caroline.rousseau@jalis.fr 

* L'index Stay at Home compte les sociétés suivantes : Activision Blizzard, Netflix, Tencent Music, Zynga, Facebook, Match, Yelp, Zillow, Nexstar Media, New York Times, Sirius XM, Boingo Wireless, Purple Innovation, Sonos, Amazon, Blue Apron, Alibaba, eBay, GrubHub, JD.com, Shutterstock, Peloton, Sturm Ruger & Co., Campbell Soup, Central Garden & Pet Co., Clorox, Okta, Alarm.com, Citrix Systems, Atlassian, Slack, Zoom et Diamond Eagle.

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