Trouver un emploi grâce aux réseaux sociaux
On ne peut pas le nier, les réseaux sociaux ont bien trouvé leur place dans notre quotidien et dans nos smartphones. Que cela soit pour consulter les activités de nos contacts, pour garder un lien avec nos amis ou encore pour se divertir, nous les utilisons quotidiennement pour la plupart. Mais depuis quelques années maintenant, ces plateformes communautaires servent également à un autre usage : celui du recrutement et de la recherche d’emploi.
La génération Z cherche un emploi
S’ils s’en servent quotidiennement comme passe-temps, les jeunes diplômés ou jeunes adultes utilisent également les réseaux sociaux pour trouver un poste dans une entreprise qui les intéresse. En effet, selon une étude menée par l’école EDHEC et JobTeaser auprès de 1800 étudiants Français, ils sont 87% à avoir au moins un réseau social professionnel installé sur leur smartphone. Mais force est de constater que le préféré des jeunes reste LinkedIn avec 86% des réponses.
Mais comment cette génération Z, ces fidèles utilisateurs des réseaux sociaux traditionnels, exploite ces plateformes professionnelles ? Selon l’étude, 81% des participants disent lire les actualités des entreprises inscrites avant d’y postuler. En plus d’être considérées comme des réseaux sociaux, ces plateformes professionnelles sont donc de véritables sources d’information pour ces étudiants et/ou jeunes diplômés français. Mais pas que, puisque que 83% consultent régulièrement les offres d’emploi mises en ligne par les d’entreprises. Parmi eux, 60% y répondent.
Et si les moyens pour rechercher un emploi ont changé, les façons de candidater auprès d’une entreprise ont également évolué. En effet, aujourd’hui, 56% des jeunes diplômés disent avoir un curriculum vitae digital, préalablement enregistré sur leur smartphone pour pouvoir postuler sans limite. Cependant, hors de question pour eux de faire la même chose pour la lettre de motivation. En effet, bien qu’ils soient minoritaires, 48% préfèrent écrire un message plus personnel plutôt que d’envoyer une lettre de motivation travaillée selon les règles. D’autres, bien sûr, s’en passeraient bien.
Enfin, quoi que l’on puisse dire sur cette génération 3.0, connectée du matin jusqu’au soir sur son téléphone, 90% tiennent à recevoir une réponse à leur candidature. 74% aimeraient même en recevoir une personnalisée, mentionnant des informations personnelles telles que le nom et prénom.
Mais les jeunes et les étudiants ne sont pas les seuls à avoir recours à ces nouveaux moyens. En effet, selon une enquête menée par l’Apec, les cadres à la recherche d’un emploi sont également présents sur LinkedIn, Viadeo et même Twitter.
Les recruteurs cherchent la perle rare sur les réseaux sociaux
Avant, il y avait les petites annonces, dans les journaux ou sur des affiches. Avec l’émergence et le développement du digital, ces dernières ont très vite laissé place aux sites spécialisés dans la recherche d’emplois comme Indeed par exemple. Enfin, les réseaux sociaux professionnels ont finalement rejoint les techniques de recrutement. En effet, selon une étude menée par l’Apec, en 2017, un recruteur sur deux avait recours à ces réseaux sociaux.
En effet, les recruteurs sont de plus en plus nombreux à utiliser ces nouveaux canaux. Toujours selon l’étude, l’utilisation des réseaux sociaux pour recruter de nouvelles personnes a été multipliée par quatre en dix ans. Et sans surprise, le domaine de l’informatique se retrouve en tête de liste, à 69% pour utiliser ces moyens, suivi de très près par le secteur des équipements électriques et électroniques à 64% et enfin, celui de l’ingénierie / R&D à 61%.
Ainsi, ces réseaux sociaux professionnels sont utilisés dans 7 cas sur 10 par les recruteurs dans le but principal d’entrer en contact avec les candidats. Et ça marche puisque selon l’étude menée par l’école EDHEC et JobTeaser, 52% des étudiants avouent avoir été approchés par des recruteurs par ce biais. Plus encore, c’est notamment par la mise en ligne d’offres de postes à pourvoir que ces canaux sont utilisés dans la majeure partie des cas.
Et avec toutes ces demandes d’emplois et cette avancée dans le monde du travail, il semblerait bien que l’intelligence artificielle puisse même trouver sa place dans le monde du recrutement.
Le recrutement, dépassé par la technologie
Et si on vous disait qu’il existe aujourd’hui des moteurs de recherche qui scannent sans cesse la toile pour trouver le candidat parfait pour une entreprise, vous y croiriez ? Et bien oui, sachez-le, Yatedo par exemple, le fait déjà. En effet, le moteur de recherche français source les meilleurs talents présents sur le web pour les proposer à des entreprises en recherche. Mieux encore, à l’aide de l’intelligence artificielle, Yatedo permet de filtrer encore plus ses résultats en faisant ressortir des candidats aux qualités recherchées. Un gain de temps incroyable pour tous les Responsables Hiérarchiques qui le faisaient eux-mêmes jusqu’à présent.
Mais ce n’est pas tout, car le monde du recrutement va encore plus loin, notamment à l’aide de l’intelligence artificielle. En effet, certaines grandes sociétés mondialement connues, vous font passer un entretien vidéo, pendant lequel vous devez répondre à certaines questions posées par le recruteur. Jusqu’ici, rien d’anormal. Vous ne voyez rien d’étrange mais pourtant, pendant que vous répondez aux diverses questions, des algorithmes sont mis en route et analysent chacun de vos mouvements : la position de vos yeux, de votre sourire, votre intonation de voix et même, les mouvements de votre tête. Le tout, afin de déceler votre réel enthousiasme pour cette offre mais également pour savoir si vous pourriez bien répondre aux clients.
Alors, ces nouveaux entretiens d’embauche digitaux et technologiques sont-ils une bonne chose ? Nous n’avons pas la réponse. Cependant, le robot recruteur russe, Vera, qui analysait jusqu’à cinq sites d’offres d’emploi en même temps, à la recherche du candidat idéal pour un poste, a été définitivement viré par ses patrons (L’Oréal ou encore Ikea). Ça promet pour la suite …
Article de Clélia Ripoll
