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Incendies : quand les réseaux sociaux fonctionnent à plein régime

Incendies : quand les réseaux sociaux fonctionnent à plein régime
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Les réseaux sociaux pâtissent d’une mauvaise réputation et sont bien souvent accusés de favoriser l’égocentrisme, la bêtise et les moqueries. Il n’empêche que ces plateformes, utilisées par des millions de personnes chaque jours, peuvent parfois être fortes utiles lors d'événements particulièrement malheureux.

 

En Corse, où presque 2000 hectares ont brûlé sur 7000 en tout, les besoins sont nombreux comme les élans de solidarité. Afin d’aider le plus rapidement possible les personnes touchées par l’incendie, deux hashtags ont été créés sur Twitter: #corseabri et #sulidaritàpèbiguglia, pour proposer un logement aux sinistrés. Une page Facebook, “aide aux sinistres des incendies 2b”, recense également toutes les demandes et les aides fournies par ceux qui le peuvent : les mères de familles n’hésitent pas à donner des vêtements pour enfants, d’autres, à défaut de moyens, sont prêts à donner un coup de main à qui en a besoin.

Dans le Sud-Est de la France, des centaines de pompiers se relaient jours et nuits pour éteindre le feu quitte à dormir sur place dans des conditions peu décentes. La population locale ne peut pas grand chose pour leur confort mais en revanche pour ce qui est de la nourriture, ils répondent présents à leur appel.

Les pompiers de Rians, commune du Var très proche des flammes, ont demandé aux âmes charitables sur leur page Facebook d’apporter à manger pour les soldats du feu qui luttent contre les flammes sur le front. La réponse ne s’est apparemment pas faite attendre puisqu’ils ont supprimé la publication peu de temps après pour la remplacer par des remerciements.

Laisser les soldats du feu dans le besoin ? Jamais ! Si ce n’est pas la preuve que la solidarité existe sur les réseaux sociaux…

Qui dit réseaux sociaux et évènement, dit aussi abondance d’informations véridiques et fantasmées. Elles pullulaient avec le hashtag #incendies, propulsé dans les “trending topics” sur Twitter pendant plusieurs jours. Chacun le sait, dès qu’il se passe quelque chose d’inhabituel dans le monde, des individus malveillants prennent un malin plaisir à faire véhiculer de fausses informations. Difficile donc, de démêler le faux du vrai. 

 

Quoi qu’il en soit, il faut toujours prêter attention à la source avant de partager une information, quelle qu’elle soit ! Les comptes officiels comme ceux des mairies par exemple n’hésitent pas à le rappeler et au passage, montrer leur contribution.

Si vous possédez un compte Facebook, vous avez certainement dû voir passer des annonces concernant la circulation. En effet, lors d'événements particuliers, les mouvements de foules constituent un vrai problème pour les forces d’intervention et peuvent mettre la population en danger. Pris par  la peur, l’envie de prendre la poudre d’escampette à l’aide de sa voiture se fait grande.

Et  pour lutter contre les embouteillages qui bloqueraient l’accès aux pompiers, les consignes de sécurité et les informations de circulation passent aussi sur les réseaux sociaux. Avec 500 millions de tweets envoyés chaque jour et 4100 statuts partagés par seconde, les médias et les entités publiques ont bien saisi la nécessité d’utiliser ces canaux pour faire véhiculer de l’information le plus rapidement possible.

Quand les administrations ne régissent pas le trafic routier, les internautes s’entraident. Le réflexe n’est plus à écouter la radio mais à demander de l’aide, directement à ses amis.

Entre les demandes, les instructions et les propositions d’aide, les réseaux sociaux jouent un vrai rôle lors d'événements tragiques. Nous l’avons déjà vu pendant des attentats quand Facebook a lancé le “Safety Check”, un moyen de signaler à ses proches que l’on est sain et sauf. Cela a permis notamment de désengorger les lignes téléphoniques et les numéros d’urgence.

 

Souvent considérés comme un hobby inutile ou une perte de temps pour les plus jeunes, les réseaux sociaux sont de vrai médias collaboratifs qui certes, peuvent être utilisés à mauvais escient, mais accomplissent également leur devoir de communication au sein de la société.

 

 

 

Article rédigé par Marion Vannelli

Since last Monday, fires have raged in the Southeast of France. From the information and help to the victims, this event proves once again that the solidarity exists well and truly in the social networks.

The social networks suffer from a bad reputation and are very often accused of favoring the egocentricity, the stupidity and mockeries. Nevertheless, these platforms used by millions of people every day, can sometimes be strongly useful during particularly unfortunate events.

In Corsica, where about 2,000 hectares from 7,000 has burned, the needs are various as a great deal of solidarity. To help as fast as possible the people affected by the fire, two hash tags were created on Twitter: #corseabri and #sulidaritàpèbiguglia, to offer the accommodation to  victims. A Facebook page, "a help to the disasters of the fires 2b", also lists all the demands and the helps provided by those who can: the mothers do not hesitate to give clothes for children, the others, due to a lack of ways, are ready to help people in need.

In the Southeast of France, hundreds of fire brigades take turns days and nights to put out the fire even if it means sleeping on the spot in the little decent conditions. The local population cannot be the big thing for their comfort;  on the other hand, for the food, they respond to their call. The fire brigades of Rians, municipality of Var very close to flames, have asked do-gooders on their Facebook page to bring meals to the firemen who fight against flames on the front. The answer was not apparently a long time coming because they deleted the publication a short time after replacing it with the gratitude.

Should they leave the firemen in need? Never! If it is not the proof that the solidarity exists in the social networks …

Those who say social networks and event, also say abundance of sincere and fantasized information. They have teemed with the hash tag #incendies, propelled in "trending topics" on Twitter for several days. Everyone knows, as soon as there is something unusual in the world, hostile individuals take a malicious pleasure in getting wrong information. Thus it is difficult to figure out the right from the wrong.

In any event, it is always necessary to pay attention to the source before sharing information, whatever it is! The official accounts as those of the city halls, for example, do not hesitate to remind and by the way, to show their contribution.

If you possess a Facebook account, you certainly had to see announcements concerning the traffic. In fact, in particular events, the crowd movements  have constituted a real problem for reaction forces and can place the population at risk. Taken by the fear, the desire to get out of the way makes the car big. And to fight against the traffic jams which would block the access to fire brigades, safety instructions and traffic information also go through the social networks. With 500 millions of tweets sent every day and 4,100 statuses shared per second, the media and the public entities have seized the necessity of using these channels to convey the information as fast as possible.

When administrations do not regulate road traffic, Internet users help each other. The reflex no longer listens to the radio but to ask for help directly to friends.

Among the demands, the instructions and the help offer, the social networks play a real role in tragic events. We have already seen it with attempts when Facebook launched "Safety Check", a way to indicate close friends that we are safe and sound. In particular, it allowed to ease congestion in the telephone lines and emergency numbers.

Often considered as a useless hobby or a waste of time for the youngest, the social networks are the true collaborative media which certainly, can be ill-advisedly used, and carry out the duty of communication in the company.

Article written by Marion Vannelli

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