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La Blockchain, moteur de la confiance en ligne de demain

La Blockchain : confiance
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Le résultat est sans ambiguïté, sans être écrasant. 1 233 personnes réunissant des technologues, des universitaires, des praticiens, des penseurs stratégiques et d’autres leaders ont été interrogées par les deux centres de recherche. La question ? Le niveau de la confiance en ligne dans la prochaine décennie. Les réponses ?

  • 48 % d’entre elles pensent qu’elle va se renforcer ;
  • 28 % estime elle va rester stable ;
  • 24 % prévoit une baisse de la confiance.

La raison ? Le développement de la Blockchain dans les années à venir.

 

La blockchain, kezako ?

 

La Blockchain peut se définir simplement comme une technologie en ligne permettant de transférer directement de la valeur de pair à pair. Comme internet me direz-vous. Non, pas tout à fait. Ce dernier se caractérise avant tout par le transfert de données. Par exemple, en envoyant un fichier à quelqu’un, on n’envoie que la copie. Si cela ne pose pas de problème pour une photo, de la musique ou une vidéo, cela est problématique pour de l’argent. Or, la Blockchain permet justement le transfert non réplicable : si vous donnez une certaine somme d’argent à quelqu’un en ligne, elle est effectivement retranchée de votre portefeuille pour être ajoutée à celui du destinataire.

C’est bien joli tout ça mais on peut déjà le faire sur internet en passant par une banque. Et puis, quel rapport avec la confiance ?

 

Patience ! J’y viens. L’intérêt de la Blockchain est justement de se passer d’intermédiaire : elle fait “sauter la banque”, si je puis dire, car vous êtes directement relié aux personnes avec lesquelles vous souhaitez passer des transactions. Rapide, direct et moins cher (pas de frais d’agence) : c’est la magie du peer-to-peer (ou pair à pair) !

En outre, chacun des utilisateurs disposent d’une sorte d’un grand livre comptable dans lequel sont inscrites toutes les opérations effectuées par les membres de la Blockchain. La transparence est donc assurée ce qui génère de la confiance. Insistons sur le fait que le réseau est décentralisé. Il n’y a pas d’autorité centrale, généralement synonyme d’opacité, qui serait impliquée dans les transactions. À cela s’ajoute l’argument de la sécurité en raison de cette transparence, de cette décentralisation et de l’emploi d’une technique de chiffrement spécifique.

 

Le futur appartient-il à la Blockchain ?

 

Présentée comme cela, la Blockchain ne peut avoir qu’un avenir radieux. D’où l’enthousiasme exprimé par le panel éminent interrogé par le Pew Research Center et l’Elon University’s Imagining the Internet. Pour John Sniadowski, architecte système, « les systèmes d’identité basée sur l’architecture Blockchain sont capables d’améliorer la confiance générale dans les transactions ». Selon un consultant technologie de l’industrie des médias, cette technologie peut aider à renforcer la confiance si elle s’insère dans les services en ligne déjà existants. Un Professeur des médias et des communications d’une Université australienne qui a voulu rester anonyme considère que « tous les aspects de la vie sociale seront affectés par l’approfondissement des interactions en ligne. Les systèmes de Blockchain peuvent jouer un rôle positif en renforçant la confiance ».

En effet, si nous avons évoqué la question de l’argent c’est notamment parce qu’une des premières utilisations de cette technologie a été la création d’une crypto monnaie : le Bitcoin. Toutefois, son application à d’autres secteurs d’activité semble prometteuse, que ce soit l’assurance (avec une gestion plus efficace de l’identification des clients et des données associées), les services de l’État (comme le vote en ligne transparent et sécurisé), le e-commerce, l’internet des objets, la logistique, alimentation…

« Les applications réelles dépasseront mon manque d’imagination », s’exclame un panéliste.

Alors tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes de la Blockchain ? Pas tout à fait, puisque une minorité d’experts interrogés minimisent son potentiel “disruptif”.

Article rédigé par Thierry Randretsa

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