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Nintendo Switch Online : Des fonctionnalités payantes à petit prix, mais une offre de jeux décevante

Nouveautés pour la Switch
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Les joueuses et les joueurs étaient prévenus. Ils savaient avant même la sortie de la console Nintendo Switch que jouer en ligne serait payant à l’instar des formules que l’on trouve chez la concurrence comme le PS Plus pour la Playstation 4 ou le Xbox Live Gold pour la Xbox One. Après un report, Nintendo a officiellement annoncé le lancement du Nintendo Switch Online pour septembre 2018.

Des fonctionnalités indispensables à petit prix

Alors que les gamers étaient habitués à jouer gratuitement en ligne, seront-ils prêts à passer à la caisse pour disposer du même service ? Bon point pour Nintendo : le prix. Là où les offres de Sony et Microsoft culminent à 59,99 euros l’année, la firme de Kyoto propose un abonnement à 19,99 euros pour la même durée. Il sera également possible de souscrire au service pour un ou trois mois, en déboursant respectivement 3,99 et 7,99 euros. Originalité : pour la modique somme de 34,99 euros, il sera permis de créer un groupe familial dans lequel huit comptes seront susceptibles de bénéficier des avantages du Nintendo Switch Online. À noter que l’option sera disponible dès le 15 mai 2018.

C’était la fonctionnalité attendue par la communauté des joueurs Switch : la possibilité de sauvegarder ses parties dans le Cloud. Jusqu’à présent, les sauvegardes étaient stockées sur la mémoire interne de la console. Il a fallu attendre une mise à jour pour que le transfert de ces données soit autorisé d’une machine à une autre. Désormais, il sera bientôt possible de les archiver en ligne et de les récupérer quand bon nous semble.

Une offre de jeux décevante

Autre point sur lequel Nintendo était attendu au tournant : l’offre de jeu accompagnant la mise en ligne d’un abonnement payant. Malgré un prix compétitif, le constructeur japonais avait tout intérêt à proposer des titres attractifs pour mieux faire passer la pilule du passage du gratuit au payant. À cela s’ajoute une concurrence féroce qui propose chaque mois des nouveaux titres accessibles aux abonnés et pas des moindres selon les périodes.

En l’occurrence, l’appât s’appelle Nintendo Entertainment System – Nintendo Switch Online. Et c’est la douche froide. En effet, il s’agit ni plus ni moins que d’un catalogue de jeux issus de la... Nintendo Entertainment System ! Vingt titres seront disponibles au lancement du service dont Ice Climber, The Legend of Zelda, Balloon Fight, Soccer, Tennis, Mario Bros, Super Mario Bros, Dr. Mario, Super Mario Bros 3 et Donkey Kong. D’autres jeux seront ajoutés par la suite. Même s’ils seront agrémentés de fonctionnalités en ligne inédites, il est difficile de ne pas faire la fine bouche devant une liste qui sent le réchauffé deux ans après la sortie de la NES Mini. L’absence de titres d’autres plateformes comme la Super NES, la Wii ou la Nintendo 64 fait regretter le choix de Nintendo de ne pas relancer la console virtuelle, la plateforme de retrogaming qui a fait les beaux jours de la WiiU.

Un chat vocal payant passant par le… smartphone !

Enfin, les abonnés pourront continuer à se servir de l’application pour smartphone et tablette Nintendo Switch Online qui propose d’« améliorer l’expérience de jeu en ligne ». Une formule passe-partout qui a le mérite de ne pas aborder les sujets qui fâchent. Comme celui du chat vocal en multijoueur qui ne peut se faire que via cette application installée sur un appareil différent de celui de la Switch. Pas des plus pratiques quand la concurrence le fait en passant par un micro branché en USB sur la manette. Toutefois, l’application apporte un plus aux jeux à dimension sociale comme Splatoon 2 en permettant le partage de ses scores sur les réseaux sociaux.

Au final, Nintendo propose le minimum syndical pour son abonnement en ligne qui a le mérite d’être trois fois moins cher à l’année que celui de Sony ou Microsoft. Reste à savoir si cela sera suffisant pour fidéliser la communauté des joueurs qui s’est habituée à profiter de ces fonctionnalités gratuitement.

Article de Thierry Randretsa

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