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Plus que jamais les jeunes américains boudent Facebook

Les jeunes américains laissent Facebook de côté
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Ce constat est le résultat d’une étude du Pew Research Center publié le 31 mai et intitulée « Teens, Social Media & Technology 2018 ». Elle a été conduite auprès de 743 adolescents âgés de 13 à 17 ans du 7 mars au 10 avril 2018. 1 058 parents ont également été interrogés.

Facebook et le péril jeune

Selon cette étude, 51% des adolescents de 13 à 17 ans disent utiliser Facebook. La plateforme est largement devancée par Youtube (85%), Instagram (72%) et Snapchat (69%). Elle quitte donc un podium dont elle occupait la tête dans la précédente étude du centre de recherche. En 2015, 71% des adolescents déclaraient utiliser Facebook.

Si ce résultat n’est pas une surprise, il confirme le divorce entre les jeunes et le réseau aux plus de deux milliards d’utilisateurs comme une tendance de fond. Malheureusement, aucune explication n’est donnée à cette chute. Tout juste est-il permis de faire des corrélations avec les autres résultats de l’enquête.

Attention toutefois à ne pas généraliser : ce sont surtout les adolescents issus de famille ayant un certain niveau de vie (plus de 70 000 dollars de revenus par an) qui désertent Facebook alors que ceux des familles moins aisées (mois de 30 000 dollars de revenus par an) sont encore 70% à déclarer s’en servir.

Des vies connectées

Par ailleurs, le document nous apprend que les adolescents américains disposent quasiment tous d’un smartphone (95%) ce qui était encore loin d’être le cas trois ans auparavant. Cela pourrait permettre de mettre en perspective l’essor d’applications comme Instagram ou Snapchat, prévues pour ce type d’appareil même si, encore une fois, l’étude ne fait aucun lien de causalité.

Toujours est-il que la possession d’un smartphone conduit à être souvent en ligne. C’est bien simple : neuf adolescents sur dix se connectent plusieurs fois par jour. 45% déclarent même être « presque constamment » sur le web, ce qui est quasiment le double par rapport à la précédente enquête.

Réseaux sociaux : le pour et le contre

Malgré une utilisation croissante, une majorité de jeunes (45%) considèrent que les réseaux sociaux n’ont un impact ni positif, ni négatif. Les satisfaits apprécient d’être en contact avec leurs proches, d’avoir accès à de l’information, de connaître des personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêt et de profiter de contenus divertissants. Ceux qui voient ces plateformes d’un mauvais œil s’inquiètent du harcèlement et des rumeurs, de l’impact négatif sur les relations sociales et des pressions psychologiques qui peuvent en découler.

Et les jeux vidéo dans tout ça ?

Enfin, l’étude Pew Research s’intéresse aux pratiques vidéoludiques des adolescents américains. L’occasion de constater que le jeu vidéo est partie intégrante de leur vie. Ils sont 90% à déclarer jouer quelque soit le support (ordinateur, console ou smartphone). Ils sont 84 % à avoir accès à une console de jeu à la maison. Dans ce domaine, les clichés continuent d’avoir la vie dure puisque les premiers gamers restent les garçons (97%) : les filles sont 83% à affirmer jouer. Le pourcentage tombe à 75% pour l’accès à la console contre 92% pour leurs homologues masculins.

Article de Thierry Randretsa

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